Éditions Le livre de poche, 2016 (277 pages)
Ma note : 15/20
Quatrième de couverture …
“Au centre de la pièce, fixé à un chevalet droit, se dressait le portrait en pied d’un jeune homme d’une extraordinaire beauté physique, devant lequel, à peu de distance, se tenait assis le peintre lui-même, Basil Hallward, celui dont, il y a quelques années, la disparition soudaine a, sur le moment, tant ému le public et donné lieu à d’étranges conjectures.”
Or Dorian Gray, jeune dandy séducteur, a fait ce vœu insensé : garder toujours l’éclat de sa beauté, tandis que le visage peint sur la toile assumerait le fardeau de ses passions et de ses péchés. Et, de fait, seul vieillit le portrait où se reflète l’âme noire de Dorian. Projeté dans un Londres lugubre, le lecteur découvre également dans ce livre la comédie de salon des beaux quartiers. Lorsqu’il parut en 1890, il fut considéré comme immoral. Sa singularité est pourtant d’être un roman réaliste et un roman d’esthète – fascinants, l’un et l’autre, d’une étrangeté qui touche au fantastique. Lire la suite « Le portrait de Dorian Gray • Oscar Wilde »