Éditions Flammarion, 2018 (28 pages)
Ma note : 17/20
Après avoir lu Roule galette ou encore La chèvre et les biquets, place à un autre classique du genre qui ravira à coup sûr petits et grands : Boucle d’or et les trois ours (1956). Les mois passent, et je ne me lasse pas de faire découvrir les histoires du Père Castor à mon petit garçon âgé de deux ans et demi : ces albums ont beaucoup de succès par ici. C’est aussi l’occasion pour moi de retrouver les intrigues de certains contes. Un vrai bonheur !
Boucle d’or et les trois ours est au départ un conte populaire russe. Rose Celli nous raconte l’histoire d’une petite fille qui, ayant désobéi à sa maman, s’aventure toute seule dans la forêt alors qu’elle cueillait des jacinthes. Au bout d’un moment, elle ne retrouve évidemment plus son chemin… Ouf ! Voici une maison qui semble plutôt accueillante. Fatiguée et affamée, Boucle d’or y trouve une soupe bien chaude, une petite chaise ainsi qu’un lit douillet. Elle ne se doute pas une seconde que les propriétaires de la maison sont… des ours !
“Un grand bol sur la grande table ; un moyen bol sur la moyenne table ; un petit bol sur la toute petite table”. Le texte est précis, joue énormément sur les répétitions. Il faut croire que cette recette fonctionne à merveille puisque les tout-petits s’approprient rapidement l’histoire en répétant certains mots ou structures de phrases. Pour l’adulte qui lit l’intrigue, il est également possible de jouer le rôle des ours en prenant plusieurs intonations. Fous rires garantis ici !
Côté illustrations (signées Gerda Muller), celles-ci possèdent un charme fou et je dois dire que les ours ont plutôt fière allure. Si elles jouent sur leur aspect vintage, c’est justement ce qui me plaît beaucoup. Je suis ravie de trouver des rééditions qui ne modernisent pas à tout va les dessins d’origine.
En bref, je ne peux que vous conseiller mille fois cet album qui intéressera sans aucun doute les enfants scolarisés en maternelle. Les thématiques abordées (l’aventure ; les conséquences quand on désobéit à ses parents ; la perte de repères ; la curiosité ou encore la question de trouver sa place et d’y rester) parleront bien sûr aux tout-petits. Sans compter le format du livre qui me semble idéal (la souplesse de la couverture et des pages n’ont jamais posé problème ici). Les albums du Père Castor sont de vraies pépites : à conserver précieusement dans nos bibliothèques, puisque les histoires ne se démodent pas et se transmettent de génération en génération.
Extraits …
« Cependant, les habitants de la jolie maison revinrent de promenade, et ils avaient très faim. Ils entrèrent, et voilà : c’étaient trois ours ! un grand ours ; un moyen ours ; et un tout petit ours. Et tout de suite, le grand ours cria, d’une grande voix : “Quelqu’un a touché à ma grande chaise !” »
Tu me rappelles des souvenirs avec ce conte que j’avais dans cette version 🙂
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Elle est chouette, j’aime beaucoup les illustrations !
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J’aime beaucoup ce conte !
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Moi aussi ! Et j’aime beaucoup l’idée qu’il se transmette de génération en génération. 😊
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Pareil, il y a quelque chose de touchant dans cette idée de transmission. Bisous
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ça fait plaisir de se replonger dans les contes 🙂
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Oh que oui, surtout quand les illustrations sont vintage et traversent les décennies. Je les avais petite, mais les livres ont dû être vendus. Cette fois-ci, je compte bien les garder à vie. ❤
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