Alice et le vison • Caroline Quine

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Éditions Hachette, 1965 (249 pages)

Ma note : 16/20

Quatrième de couverture …

Une automobile noire surgit de la nuit à deux pas d’Alice et enfonce un portail. Accident sans gravité qui, pourtant, va lancer la jeune détective américaine dans une nouvelle et passionnante aventure ! Pourquoi la maladroite conductrice de la voiture noire a-t-elle pris le large sans fournir d’explications ? Parce qu’elle n’a sans doute pas la conscience tranquille. Les étoles de vison qu’elle propose de porte en porte, à des prix vraiment avantageux, ne seraient-elles que des attrape-nigauds ? Alice est résolue à en avoir le cœur net. Avec ses fidèles amies, Bess et Marion, la voilà partie sur les traces des mystérieux démarcheurs de la non moins mystérieuse « Compagnie des fourrures du Grand Nord »…

La première phrase

« “Brrr ! Il fait froid !” Alice Roy frissonna et releva le col de son manteau rouge pour se défendre contre les rafales de neige. »

Mon avis …

Alice et le vison a été publié pour la première fois dans les années 50 aux États-Unis. Alice est sans aucun doute l’héroïne que toute petite fille rêve de devenir un jour. Intelligente, courageuse et débrouillarde, il lui arrive toujours de folles aventures. Me replonger dans ses enquêtes, c’est me retrouver enfant le temps de quelques chapitres. Il y a deux ans, j’avais eu la chance de trouver une ancienne édition d’Alice en Écosse dans une boîte à livres. Rebelotte aujourd’hui avec ce roman édité en 1965.

Je me suis surprise à accrocher à l’intrigue. Alice Roy est ici chargée de retrouver une certaine Mme Bruce, rencontrée alors que cette dame en manteau de fourrure percute un portail, par temps de neige, lors d’un accident de la route. À peine le temps de lui porter secours que notre curieux personnage prend la poudre d’escampette ! Alice et ses amies découvrent alors que Mme Bruce est en lien avec une bande d’escrocs. Leur objectif ? Vendre des fourrures volées à toutes les femmes crédules des alentours.

Je dois dire que j’ai pris plaisir à lire ce roman en hiver. Tempêtes de neige, repas chauds au coin du feu ou encore balades en raquettes sont au programme. Nous apprenons aussi que notre héroïne se débrouille très bien chaussée de patins à glace. Mais surtout Mme Bruce a le don de jouer la fille de l’air et de se trouver là où on ne l’attend pas. Jusqu’au dénouement où Alice se retrouve en danger face à toute une bande de malfaiteurs.

Si vous hésitez encore à ouvrir un roman de Caroline Quine (qui est en réalité un nom d’emprunt, et regroupe plusieurs auteurs), foncez ! Les anciennes éditions possèdent un charme fou. Il y a le phrasé tellement éloigné de notre monde actuel. Mais j’aime décidément beaucoup leurs illustrations. Je le répète, nous ne sommes pas sur de la grande littérature mais c’est plutôt plaisant de retrouver ses dix ans le temps de quelques pages.

Extraits …

« J’ai une torche sur moi, dit Alice. Je vais faire le signal S.O.S. Trois courts, trois longs, trois courts. C’est bien cela ?
– Oui.
Tout en progressant, Alice répéta plusieurs fois le signal. Leurs pas se faisaient plus lourds, plus lents, l’espoir d’être secourus commençait à les abandonner. »

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5 commentaires sur “Alice et le vison • Caroline Quine

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  1. Tu m’avais déjà donné envie de me replonger dans cette série avec « Alice en Écosse ». Eh bien là c’est encore le cas. On m’a parlé de cette série récemment et ça m’a aussi fait tilt car j’en avais beaucoup. Je les ai gardé et j’étais frustrée car il y en a beaucoup (trop) que je n’ai pas eu le temps de lire alors j’aimerais me rattraper un peu aujourd’hui… J’ai dû lire « Alice et le vison » mais il m’en reste bien d’autres à découvrir. Le phrasé me plaisait et je pense que ça, ça ne changera pas 😀

    Aimé par 1 personne

    1. Je suis ravie de te donner envie de te replonger dans cette série. 🙂 Ohlala, il y en a pas mal que je souhaite relire moi aussi, malheureusement je n’ai pas eu le réflexe comme toi de tous les garder. Tu seras sans aucun doute conquise au niveau du phrasé, ils ont tous gardé un charme fou.

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